- Where's my Tongue ? - [ Who do you want xD ? ]

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Une jeune femme marchait à travers la foule des rues. Elle montait les marches en serrant un cahier contre elle pour ne pas en faire tomber les feuilles qu'elle contenait et une valise trainait encore près d'elle. Ses cheveux blancs et courts tombaient sur sa nuque tandis que ses yeux fixait le chemin qui s'offrait droit devant elle. Les pas de ses talons se faisaient entendre au fur et à mesure qu'elle s'éloignait de la foule et se dirigeait là ou il n'y avait presque personne.

Elle était désormais à l'étage donnant sur la maison principale. Elle avait rangé ses dossiers dans son sac et regardait avec attention ce qui s'y passait, essayant de donner un caractère aux personnes qui marchaient des le premier regard. Une jeune femme et son chaton..une autre qui semblait plutot heureuse, un jeune homme qui ne savait pas ce qu'il faisait là, une autre qui semblait émerveillée mais aussi un peu anxieuse et une dernière qui draguait tout ce qui bouge avec un regard idiot, assise sur les marches et habillée d'une facon vraiment...de mauvais genre.

En rejetant ses cheveux blancs pur en arrière, elle s'adossa à la rampe et regarda, les coudes sur la rampe qui était à sa hauteur, les domestiques se précipitaient dans la maison principale. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis que machinalement elle entortillait son cordon de corset autour de son index.

Elle était vétu d'un corset gris foncé aux petites dentelles noirs sur le bord frolant sa peau, ainsi que d'une longue robe noire qui lui moulait le bassin et ses hanches avantageuses avant de s'éllargir pour retomber sur le sol avec légèreté. Une paire de chaussures noire aux talons pour lui donner de la grace et la grandir un peu. Ses mains étaient pourvus de deux longs gants noir en satins qui lui montait jusqu'au coude et hornés de deux bracelets en perles et de deux bagues.

Ses yeux si perçants, si doux et sauvages, fixaient tour à tour chacune des personnes qui se trouvaient ici. Enfin, pensa t'elle. Elle allait pouvoir reveiller sa véritable personalité et vivre en communauté avec tant de personnalitès différente. Elle soupira et caressa la rose qui hornait le croisement de ses lacets de corset.

Elle arriva enfin devant le grillage de la demeure, elle sonna la sonette ... on l'ouvrit : elle rentra dans la demeure et alla s'assoir sous un cerisier en fleurs sans rien dire, humant l'odeur des fleurs ...

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- Que faites vous ici ?

Sa vois avait résonné dans le jardin. Il prit un instant pour l'écouter. Depuis combien de temps n'avait t-il pas fait une phrase aussi longue ? Depuis combien de temps n'avait t-il pas parlé ? Pour dire la vérité, il s'en fichait éperdument. Il était dans la demeure des Tezukas, c'est tout ce qui comptait. Il était près de maître Tokito. Il ne voyait pas l'intérêt de s'intéresser à d'autres choses.

Pourtant cette jeune fille attira son attention. Etait-ce ses cheveux blanc, blanc comme la neige de New York ? Cette même neige qui le gelait complétement ? Il n'en savait pas grand chose. De toute façon, il ne chercherait même pas la réponse à cette question. Tout ce qu'il savait maintenant, c'est qu'il désirait parler à cette jeune femme. Et c'est ce qu'il fit.

- Pourquoi êtes vous là ? Est-ce votre demeure ?

La jeune fille tourna la tête. Elle devait avoir environ le même âge que lui. Quelque chose le mit mal à l'aise sans qu'il ne sache pourquoi. Puis soudain, il comprit. C'était une maudite.

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Une voix masculine se détacha du silence dans lequel Véra demeurait ... cela lui faisait bizarre .. d'puis combien de temps n'avait-elle pas connu la présence de quelqu'un, depuis combien de temps n'avait-on pas accorder la moindre attention à sa petite personne. Généralement rejeté et injuriée comme une jeune fille ne servant à rien et étant idiote bref tout le tralala quoi ... Donc imaginer sa surprise en voyant le jeune homme lui parler. Il l'avait parler ... inimaginable pour la p'tite Véra ! Mais que lui dire mais surtout comment faire ? Elle sortit un cahier et un crayon et elle y grifonna un vague petit mot d'une belle écriture fine et en italique.

- Que faites vous ici ? Pourquoi êtes vous là ? Est-ce votre demeure ?

Elle lui tendit doucement le mot gardant les yeux sur ses pieds n'osant les lever .. rhââ pourquoi fallait-il qu'elle tombe sur un mec ? Elle en avait une peur bleue en plus donc ça craignait quoi !

Code:: J'suis Véra Tezuka et oui je vit ici ... t'es qui toi ?

[ Désolé j'ai une entorse à la main gauche ( donc je peux pas faire mieux ]

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Kenan observa le petit carnet bleu à spirale que lui tendait la jeune femme. Il le prit et lut les quelques mots griffonés dessus. Elle avait une écriture serrée et fine, très agréable à lire.

J'suis Véra Tezuka et oui je vit ici ... t'es qui toi ?

Kenan réfléchit. Un corps d'adulte mais un langage d'enfant. Qui était cette jeune femme. De toute manière, cela lui était égal. Depuis tout petit, il avait appris à ne s'occuper que de sa propre personne. Le monde était impitoyable, et la règle du chacun pour soi régnait.

Alors Kenan avait appris à ne compter que sur lui même. Après tout, on ne vit qu'une seule fois alors autant que ce soit le plus agréablement possible. Et pour cela, s'attacher aux gens n'est pas nécessaire. C'est même le contraire, lorsqu'on se fait des amis on est parfois obligé de faire des sacrifices et ce n'est pas dans la nature humaine.

Mais Kenan, par un miracle qu'il ne pouvait expliquer décida de répondre à cette jeune femme. Enfin, cette jeune fille vu qu'elle avait à peu près son âge.

- Kenan Tezuka. Je croyais cette demeure inhabitée.

Clair, concis. Dans les habitudes de Kenan. Il ajouta en désignant le cahier :

- Vous ne pouvez pas parler ?

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En temps normal, Véra n'aurait même pas calculer son interlocutaire ou encore aurait pris ses jambes à son cou ... Mais qu'elle était donc la raison soudaine du fait qu'elle voulait parler : faire de new's rencontres ? Naaan pourquoi aujourd'hui, comme ça tout d'un coup ^^ ! Par un coup de tête, ridicule ! Quoiqu'il en soit, elle remit en place une mèche rebelles de ses cheveux derrière son oreille tout en regardant paisiblement la demeure. Une toute toute petite main posée sur le banc auquel elle était assise. Derrière cette main, bien sur, quelqu'un. Ce quelqu'un, maintenant, c'était une toute petite chose. Une demoiselle qui avait disparu depuis bien longtemps maintenant... De figure, elle n'avait pas changé. Gueule de morte comme à l'habitude, maintenant, mais elle était devenue de plus en plus chétive. Ses petits yeux creux fixé le lac avec une envie certaine. N'abandonnerait-elle jamais ses idées ? Je crois que non. Enfin bref. Qu'est ce qui l'amenait ici ? Boh... Elle s'ennuyait. Tout simplement, ouais... Tiens ?La jeune fille porta sa main droite à sa bouche pour se ronger les ongles, tout en observant ce jardin , qu'elle n'avait pas vue depuis bien longtemps. Peut-être trop, qui sait ? Elle même ne comptait plus les jours qu'elle passait ici.. Son esprit chétif était peuplés de pensées toutes dépressifs les unes que les autres ... elle fut tirer de ses pensées par la voix de Kenan qui lui se présentait et lui demandait si elle pouvait parler :

Code:: Non, je ne peux plus parler ... je parlais avant mais ... voila quoi ! Tu es maudit ?

Un second papier vint dans les mains de Kenan tandis qu'elle le fixait dans les yeux ... rien à dire ? Bah ouais '

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Vraiment, la jeune femme était soit une enfant, soit elle se foutait du reste du monde. Ca s'entednait dans sa façon de parler -enfin d'écrire-. Avant elle pouvait parler mais plus maintenant ... Kenan comprit alors qu'ils étaient très opposés, preque contradictoires. Elle avait les cheveux blancs, il les avait noirs. Elle était très enfantine, il était trop adulte. Elle était née avec la parole et avait cessé de s'en servir, il était né sans et avait fini par l'utiliser. Deux contraires parfaits, pourtant, elle lui paraissait si semblable ...

- Je comprends. J'ai été muet. Très longtemps.

Il s'accroupit et se mit au niveau de la jeune fille, de façon à avoir ses yeux en face des siens.

- Je suis le singe. Et vous ?

Ca ne lui faisait rien de parler de son signe. Ce que les autres pensaient de lui, il s'en fichait éperduement.